Annoncer à quelqu’un qu’il a un cancer de la prostate :

Pour comprendre ce qu’est le cancer de la prostate et comment il est diagnostiqué :

COMPRENDRE LE CANCER DE LA PROSTATE (site de la Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer)

Voir le site internet (très complet et actualisé) réalisé par le service d’urologie de l’hôpital Henri-Mondor (Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, AP-HP) : http://urologie-chu-mondor.aphp.fr/

Des explications concises et tenant compte des derniers développements de la chirurgie robotique vous seront apportées sur le site de l'Institut Mutualiste Montsouris, département d'urologie: cliquer ici.

"Annoncer à son patient qu’il est atteint d’un cancer reste un défi pour l’urologue", écrit le Docteur Domenico Savatta.

Chirurgien urologue, pionnier en chirurgie robotique, Dr. Domenico Savatta exerce à Newark Beth Israel Medical Center, dans le New Jersey, USA. Il est membre de l’AUA (American Urological Association), de la Société d’Endourologie Internationale, et de la SLS (Society of Laparoendoscopic Surgeons). Son domaine d’expertise est la chirurgie mini invasive : chirurgie robotique et laparoscopique en urologie. Il effectue différentes procédures chirurgicales en urologie, comme les prostatectomies, néphrectomies et pyéloplasties, avec le système de chirurgie assistée par ordinateur da Vinci™. L’urologie reconstructive, le traitement chirurgical du cancer des testicules, le remplacement de la vessie (après cystectomie, correspondant à l’ablation de la vessie) et la dérivation urinaire continente font également partie de son domaine d’expertise.

Dr. Savatta est un leader dans le domaine de la chirurgie robotique, dite également "assistée par ordinateur", ainsi qu’un pionnier de la chirurgie robotique innovante. Ainsi il a effectué en décembre 2004 ce qui était, pour certains comtés du New Jersey, la première prostatectomie (ablation de la prostate) en chirurgie robotique, à l’aide du système de chirurgie assistée par ordinateur da Vinci™, ainsi que, en mai 2005, la première néphrectomie partielle à l’aide de la chirurgie robotique pour le New Jersey (NJ).

Dr. Savatta est l’auteur d’un Blog dédié à la chirurgie robotique en urologie, auquel contribuent ses collègues, chirurgiens urologues travaillant au sein du cabinet Associates in Urology, également utilisateurs du système de chirurgie assistée par ordinateur da Vinci™.

Le ROBOTIC SURGERY BLOG constitue donc le journal de bord de chirurgiens urologues pionniers et utilisateurs de la chirurgie robotique.

Récemment, dans son Blog, le Docteur Savatta et ses collègues ont ouvert un débat autour de la question : comment annoncer à quelqu’un qu’il a un cancer de la prostate ?

Je cite, en les traduisant, les propos du Dr. Savatta : "Annoncer à son patient qu’il est atteint d’un cancer reste un défi pour l’urologue. J’ai récemment eu une discussion animée à ce sujet avec mon collègue qui, comme moi, pratique la chirurgie robotique. Le cancer de la prostate est devenu le premier cancer des organes solides (rein, foie, cœur…) en fréquence pour la population masculine. Il est diagnostiqué à l’aide d’une biopsie pratiquée sur le patient en cabinet de ville. Les raisons pour lesquelles il est souhaite que le patient se fasse faire une biopsie lui sont expliquées par son urologue, lors de la consultation au cours de laquelle une date est fixée pour la biopsie. L’urologue est présent lors de celle-ci. Mes collègues et moi avons discuté des deux options en ce qui concerne l’annonce du cancer : le face-à-face avec le patient et l’annonce par téléphone. Nos opinions divergent.

La première solution consiste à faire revenir le patient pour une consultation et revoir avec lui les résultats de l’examen. Ainsi le patient sera à même d’entendre les explications de son urologue assis en face de lui. Les avantages de cette solution : Le patient est avec son urologue et peut être réconforté par le fait de se trouver dans cet univers médical contrôlé, où on lui communique personnellement un avis médical autorisé. Le patient a le temps d’ 'encaisser' la nouvelle et la possibilité de réagir en posant des questions auxquelles son urologue peut directement répondre. Les inconvénients de cette solution : Le patient attendra plus longtemps pour connaître les résultats de la biopsie. La première réaction correspond souvent à un état de choc, ce qui fait que la mémoire du patient occulte une partie de ce qui s’est passé en consultation. Ainsi, le patient risque de ne pas se rappeler qu’il doit par la suite se rendre à une autre consultation, durant laquelle son urologue lui expliquera les possibilités de traitement qui conviendraient pour son cas.

La seconde solution consiste à annoncer la nouvelle par téléphone au patient. Les avantages : Le temps d’attente du patient pour connaître ses résultats sera réduit au minimum. Le choc causé par la nouvelle pourra être absorbé et le patient sera mieux préparé à la consultation durant laquelle son urologue lui expliquera les différentes possibilités de traitement – consultation qui suivra cet entretien téléphonique. Les désavantages : le patient devra attendre avant de rencontrer son urologue pour discuter des possibilités de traitement. Il se peut que le patient rencontre moins de soutien chez lui que dans l’environnement médical professionnel pour faire face à cette épreuve."

Sur son Blog, le Dr. Savatta appelle usagers de la santé et urologues américains à voter au sujet de la question suivante : vaut-il mieux annoncer la nouvelle au patient au téléphone ou en consultation ? Il souhaite avoir l’opinion des usagers de la santé et des urologues français.

D’où son appel à témoignage :
==> Pour lire les témoignages des urologues et patients américains et voter sur le Blog du Dr. Savatta, cliquer ici. Ce Blog est en anglais.

Et sur ce Blog...

==> Usagers de la santé :
L’annonce d’un cancer : quelle alternative vous semble préférable : l’apprendre au téléphone par votre médecin traitant, ou lors d’une consultation à laquelle vous aurait convié votre médecin traitant afin de vous annoncer la nouvelle ? Souhaiteriez-vous être accompagné de quelqu’un de votre choix lors de cette consultation ?

Vous avez déjà été confronté à ce problème d’annonce d’un cancer (ou l’un de vos proches). Qui vous a annoncé la nouvelle et comment? Auriez-vous souhaité qu’on vous l’annonce autrement ? Ou bien vous n’avez jamais été confronté au problème, ni vous ni l’un de vos proches, vous essayez de vous représenter la situation.

==> Urologues / Infirmiers / Infirmières / Corps médical autre :
Vous souhaitez parler de votre expérience. Quelle option vous est apparue la plus praticable ?

Comment voter et témoigner ?

Vous pouvez voter et laisser votre commentaire en ligne, merci de préciser si vous appartenez au corps médical ou si vous êtes un usager de la santé. Vous pouvez également envoyer votre vote et votre témoignage à l’adresse e-mail suivante : cath.coste@laposte.net. Votre témoignage sera mis en ligne dès réception.

Merci !

Lire la suite...

Canada : CSTAR

Canadian Surgical Technologies and Advanced Robotics (CSTAR) is a collaborative research program of London Health Sciences Centre (LHSC) and Lawson Health Research Institute (Lawson), and is affiliated with The University of Western Ontario.


"CSTAR is Canada’s national centre for developing and testing the next generation of minimally invasive surgical and interventional technologies and techniques, including robotics. Interdisciplinary project teams are integrating space-age science into surgical procedures from cardiac bypass to cancer therapy."

Robotically Assisted Double Bypass Canadian First at CSTAR

Monday October 24, 2005

"Southwestern Ontario man first Canadian to undergo minimally invasive robotically assisted double bypass surgery

(LONDON, Ontario) – A year ago, Randy Klatt of Corunna, Ontario could barely walk without having pain and a burning sensation in his chest. Now the 52-year-old engineer is taking scuba diving lessons and working out at the gym, due to the success of a minimally invasive double bypass robotic procedure performed at University Hospital, London Health Sciences Centre (LHSC). For the first time in Canada, the procedure called a Multi Vessel Small Thorocotomy (MVST) was completed with the use of the robotic da Vinci® surgical system by an interdisciplinary team of surgeon/scientists from CSTAR (Canadian Surgical Technologies & Advanced Robotics) and Lawson Health Research Institute (Lawson)."

"Heart bypass surgery is one of the most common major operations in Canada. According to the most recent statistics from the Canadian Institute for Health Information, 33 hospitals in this country performed almost 22,500 bypass surgeries in 1998/99.

Conventional coronary artery bypass operations involve the surgeon cutting a long incision into the chest and sawing open the breastbone (sternum) to gain access to the heart. In this way, the surgeon can then fix a clogged artery by sewing a healthy blood vessel into the artery just above the blockage. To perform much delicate stitching, it is usually necessary for surgeons to temporarily stop the heart and put the patient on a heart-lung machine to oxygenate the blood. However, this highly invasive procedure is in sharp contrast to the minimally invasive robotic assisted cardiac surgery on a beating heart conducted at LHSC and this latest Canadian first.

According to CSTAR researcher and LHSC cardiac surgeon Dr. Bob Kiaii, Randy Klatt was the ideal candidate for this procedure as his 2 (double) vessel blockages were in the branches of the left side of his heart. The left side allows for easier access to the blockage through a small incision between the ribs with no requirement to cut the breastbone in half. Innovative endoscopic technology from Medtronic of Canada Limited including a stabilizer (Octopus™), allows the area of the heart that is being operated on to remain stable while the heart is beating. This allows for proper suturing to be performed. An endoscopic positioner (Starfish NS™) also enables the surgeon to expose areas of the heart that are usually not accessible through a small incision. 'Performing this procedure with the addition of robotic assistance enables the harvesting of the artery to be used for the bypass, to be performed by the surgeon more precisely and with greater ease', explains Dr. Kiaii. 'It also is less invasive for the patient and reduces the risk of complications such as post operative inflammation, less pain and makes for a quicker recovery'.

'Four days later I was home with very little scarring and feeling pretty good, ' says Randy Klatt. 'I went back to work very quickly and now I can do any kind of activity I want to including scuba diving'.

Dr. Kiaii and his team have performed close to 90 robotic cardiac procedures (bypass surgery and angioplasty) using the da Vinci® robot including a robotic assisted left atrial appendage ligation, which aids in the treatment of atrial fibrillation.

Dr. Kiaii and Dr. Bill Kostuk were also the first in North America to complete two different procedures to clear 2 blocked arteries during the same episode of care using CSTAR’s specialized Hybrid Operating Room/AngioSuite at LHSC, one of only a few such facilities in the world.

'Innovative research into the use of robotics in cardiac surgery at CSTAR is continuing to revolutionize patient care', says LHSC President and CEO Tony Dagnone, 'and this procedure is another significant achievement we can be proud of'.

According to CSTAR’s Medical Director Dr. Christopher Schlachta, 'In pushing the frontier of minimally invasive robotic surgery, we know that these accomplishments will ultimately improve quality of care and reduce waiting lists'.

This research at CSTAR is supported by grants from the Canada Foundation for Innovation and the Ontario Government."

Source:
C-STAR Canada

Lire la suite...